Quel que soit votre index de joueur de golf, le grip au golf reste une des clés d’un coup réussi. Un bon grip engendre un beau swing. Il permet de limiter les compensations du corps, donc d’ôter les éléments perturbateurs qui détériorent le contact avec la balle de golf.
Intégré dans une routine reproductible aisément, un bon grip :
- élimine de nombreux coups de golf ratés,
- supprime les effets indésirables dues aux poignets ou à une mauvaise position du corps
- stoppe les balles perdues.
Alors, vos coups de fers, d’hybrides ou vos départs au driver vont évoluer. De plus, vos approches s’amélioreront.
3 secondes suffisent pour positionner un bon grip au golf. Votre swing va gagner en précision. Ce grip, associé à une bonne posture, un alignement sûr et un stance adéquat, fera des ravages sur les plus beaux parcours de golf.
Les professeurs de golf enseignent lors de la première séance la bonne prise d’un club aux golfeurs débutants. Mais les années passant (parfois juste quelques jours), ce dernier est rarement contrôlé et évolue malheureusement. Les interférences s’accumulent et le grip devient mauvais. Ce dernier entraîne une multitude de coups ratés. Faire du golf peut alors devenir un calvaire.
Finalement, que vous soyez débutants ou pratiquants plus assidus, votre niveau de jeu va progresser irrémédiablement avec un bon grip au golf. Vos scores vont diminuer et le plaisir golfique s’accentuer. Même votre petit jeu, les sorties de bunker progressent avec un bon grip.
Le grip au golf, seul contact avec le club
La main gauche pour les droitiers (ou la main droite pour les gauchers) est l’unique lien entre vous et votre club. Un mauvais grip aura donc des conséquences néfastes sur le mouvement du club et en l’occurrence sur votre jeu.
Un mauvais grip s’installe avec le temps
Beaucoup de joueurs de golf possèdent un mauvais grip. En effet, regardez autour de vous sur le practice, dans un bunker ou lors d’une partie sur un parcours. Et très souvent, du grip imparfait en découle un swing pas assez fluide ou désordonné, une balle topé, bref un coup raté.
Ce grip approximatif s’installe avec le temps. Les petits changements entraînent d’énormes catastrophes dans le jeu du golfeur. Certains arrivent toutefois à compenser, principalement les excellents joueurs. Mais l’amateur lambda se retrouve immergé de questions successives à la récurrence de mauvaises trajectoires de balles. Il effectue des petits changements, mais pénalise son swing à long terme.
Le gant, une protection quasi indispensable
Étant le seul contact avec le club, pour éviter de vous faire mal à la main gauche (ou droite pour les gauchers), l’utilisation d’un gant est nécessaire pour le swing. Toutefois, il existe de très rares joueurs comme Victor Perez qui s’en passe. Cette protection limite les frottements pour enchaîner les coups. Personnellement, j’apprécie beaucoup ce gant par son confort, mais également grâce à sa marque intégrée idéale sur le green.
Pour le putting, le gant n’a aucun intérêt et diminue même les sensations.
Le grip au golf pour une bonne mobilité des poignets
Un bon grip marie maintien et souplesse. Ainsi les poignets gardent une mobilité dans tous les plans sans mouvement du club entre les doigts. Cela entraîne un armement puis un relâchement des poignets efficace.
Enfin, pour améliorer votre régularité au swing, toutes vos poignées de clubs doivent être les mêmes, de la même taille. En effet, si le manche du fer 6 est plus gros que celui du pitching wedge vos sensations dans les mains seront perturbées à chaque coup.
Les différents grips au golf
Le grip ou la prise pour tenir son club de golf est le même pour tous les clubs de golf. Du Sand wedge au driver, en passant par les bois de parcours, rien ne change.
Seul le putter autorise un grip totalement différent. Le but n’est plus d’obtenir une grande distance régulière, mais une précision ultime.
Les grips du swing
Plusieurs types de prise existent pour maintenir son club lors du swing. Elles se différencient par la position de la main droite pour les droitiers, la gauche pour les gauchers. Les plus fréquentes sont au nombre de trois :
- la prise baseball,
- le grip chevauché ou « overlap(ing) »,
- l’entrelacé ou « interlock(ing) ».
Chaque grip a ses particularités et est adapté pour certains joueurs. Le choix de l’un ou de l’autre s’effectue en fonction de plusieurs critères :
- la taille des mains,
- la souplesse des poignets,
- la meilleure sensation lors du swing.
Toutefois, quel que soit le grip choisi, la prise main gauche pour un droitier demeure la même. C’est bien évidemment l’inverse pour un gaucher.
Les deux paragraphes suivants sont adaptés aux pratiquants droitiers. Pour les gauchers, il suffit d’intervertir les explications.
La main gauche dans tous les grips de swing
La main gauche est la main d’inertie ou de force. Attention, cela ne veut pas dire qu’elle doit forcer pendant le swing). C’est elle qui maintient le club, résiste à l’impact et assure la prise en main. Voilà pourquoi l’utilisation d’un gant est donc recommandée pour éviter les ampoules.
Pour obtenir la meilleure sensation de prise, tenez votre club de la main droite pour l’incliner face à vous (environ 45 degrés) en prenant soin de bien positionner votre tête de club à la verticale. Attention, si elle n’est pas droite, le swing perdra en efficacité et surtout en direction. En effet, grâce à cette astuce, vous assurez une face de club bien axé lors de la mise à l’adresse.
Ensuite, positionnez le haut de la poignée (avec un petit centimètre de marge) à la jonction entre la main et l’auriculaire.
Puis la poignée doit reposer au niveau de la deuxième phalange de l’index.
Attention, le club ne doit pas reposer dans la paume de la main. L’armement des poignets serait inexistant au backswing. Il doit tenir entre l’éminence hypothénar et la deuxième phalange de l’index.
Enfin, refermez la main sur la poignée pour laisser apparaître deux jointures du dessus de la main. Pourquoi deux jointures ? Si vous laissez les bras ballants et que vous regardez vers le bas, vous verrez deux jointures sur le dos de vos mains. C’est la tension habituelle. Si jamais c’est moins ou plus, le grip peut être adapté, mais essayez dans un premier temps le grip neutre.
Moins de jointures, votre grip sera faible. Plus, il sera fort. Cela entraîne des conséquences sur votre swing. Privilégiez donc le grip neutre avec deux jointures apparentes. Bien plus tard, vous serez capable d’effectuer des modifications, mais pour l’instant votre grip doit rester toujours identique.
Le pouce de la main gauche
Le pouce peut se positionner dans l’axe du club ou légèrement sur le côté pour pincer la poignée. Le V qui se forme entre les articulations du pouce et de l’index pointe vers l’épaule droite à l’adresse.
Attention, le pouce de la main gauche possède un rôle important de soutien du club lors du backswing. C’est pourquoi il ne doit pas trop être écarté de l’axe du club. Certains préfèrent le positionner dans la continuité du shaft lorsque d’autres l’écartent très légèrement.
Une fois la prise de la main gauche effectuée, vous devez sentir le poids du club dans la main.
La main droite
La main droite est la main directrice. C’est l’orientation de la paume qui détermine l’orientation de la face de club à l’impact.
La poignée du club repose à la base des trois derniers doigts avant la fermeture de la main. Le pouce droit recouvre le gauche. Le V formé par l’articulation entre le pouce et la main pointe également à l’adresse vers l’épaule droite.
De plus, vous ne devriez voir que deux jointures métacarpophalangiennes. Cette règle pour la main droite ou gauche est également applicable à l’adresse. Deux jointures de chaque côté restent apparentes.
L’index se positionne comme une gâchette à l’opposé du pouce. Ainsi le contrôle du club de golf est amplifié.
Enfin, si vous ouvrez la main droite, la paume de cette dernière doit faire face à votre cible, comme la tête de club.
Le grip baseball
La majorité des professeurs de golf conseillent ce grip aux personnes qui manquent de puissance. Souvent, les petits commencent avec celui-ci et le font évoluer en passant junior.
Les femmes ou les personnes âgées, en manque de force, l’adoptent également. Ils compensent alors une faiblesse de leurs bras ou poignets par cette prise.
Une fois, la main gauche positionnée, le petit doigt de la main droite vient d’accoler à l’index de la main gauche.
Les deux mains demeurent indépendantes et ce peut être un souci dans la régularité du swing et donc des trajectoires de la balle. Les deux autres grips apportent plus de précision avec un meilleur lien entre les deux mains.
Le grip chevauché
Également dénommé « overlap », ce grip est adapté aux joueurs avec des poignets et des avant-bras très puissants. C’est un des grips les plus répandus dans le monde.
Le petit doigt de la main droite vient chevaucher l’index de la main gauche pour se positionner entre l’index et le majeur.
Le grip entrelacé
Les Anglais le nomment « interlock ». Ce grip est très répandu dans les pays anglo-saxons. Toutefois, il trouve aujourd’hui de nombreux adeptes dans le reste du monde.
Cette prise se caractérise par l’entrelacement entre le petit doigt de la main droite et l’index de la gauche. Elle apporte un lien solide entre les deux mains. Elle est particulièrement adaptée aux golfeurs qui ont des difficultés à obtenir le lien nécessaire dans le mouvement entre les deux mains. Les petites mains ou les très grosses apprécient ce grip.
Les grips de putting
Si cet article répertoriait tous les types de prise de putter, vous quitteriez la page, car une multitude de différents et de très atypiques existent.
Au putting, les poignets ne doivent pas influer sur le mouvement. Seule la rotation du buste compte pour un putt efficace et sûr. Ainsi, la balle blanche aura une trajectoire rectiligne sur le green.
Vous pouvez garder le même grip que lors du swing de golf si vous êtes capables de ne pas bouger les poignets. C’est d’ailleurs mon cas.
Toutefois, il est préférable de positionner le club dans la paume des mains pour annuler les mouvements des poignets. Pour réaliser cette prise, apposez les deux pouces l’un contre l’autre tout en entrelaçant la poignée du club. Les professionnels apprécient ce grip sur des putters avec une poignée élargie.
Quel grip au golf choisir ?
Si vous avez bien lu le paragraphe précédent, vous avez un début de réponse, sinon tant pis pour vous. Non, je ne suis pas comme ça. Je vais tout vous dire.
La taille de la main, la force des poignets ou des avant-bras influent. Mais le plus important demeure la sensation dans vos mains ainsi que la facilité d’armement des poignets lors de votre swing.
Testez les différents grips et de assurez-vous qu’il s’intègre totalement dans votre swing. Le contact avec les balles de golf va évoluer. Donc, déterminez le bon grip, votre grip. C’est le point de départ d’un bon swing. Tous les pros comme Ben Hogan à la grande époque vous le diront.
« Good golf begins with a good swing »
Ben Hogan
J’ai eu longtemps un grip chevauché, mais je n’étais pas satisfait de mon backswing. Je n’arrivais pas à tendre mon bras gauche et je sentais que c’était la condition pour plus de régularité associée à ma puissance. Avec le grip entrelacé, une traction sur le bras s’est installée permettant de le tendre plus facilement.
Nous avons tous notre biomécanique propre. Parfois, un petit changement entraîne de grandes conséquences. Gardez en tête aussi qu’au golf, les modifications prennent du temps à s’installer. Il est nécessaire de passer par la case entraînement et répétitions pour une bonne intégration.
Grip fort, grip neutre ou grip faible
Pour compliquer encore, d’autres grips existent en fonction de la position en rotation des mains. Ces types de grips produisent ou corrigent des effets.
Le grip neutre
Le grip présenté plus haut est un grip neutre pour s’intégrer totalement dans le swing de base.
Avec des contraintes physiques, de distances ou de rythme, une légère adaptation des mains peut s’effectuer. Le grip neutre est le grip idéal pour un golfeur débutant ou un joueur confirmé qui n’a pas une pratique du golf régulière. Ainsi les repères restent faciles à reproduire.
Le grip fort
Si jamais les deux mains tournent vers la droite, ce sera un grip fort. Vous verrez plus de jointures de la main gauche que de la main droite. Les joueurs avec de gros slices apprécient cette prise. En effet, ainsi la face de club se referme plus vite à l’impact et le slice est limité.
Le grip faible
Les mains tournées plus vers la gauche provoquent un grip faible. Celui-ci permet de compenser les hooks ou les balles qui partent vers la gauche. Ainsi la face de club reste plus ouverte à l’impact corrigeant l’effet hook.
Lequel choisir ?
Attention, ces types de grips doivent s’intégrer totalement dans votre posture et votre swing. Les conseils d’un professionnel pourraient aider à adopter la bonne attitude. Si vous ne prenez pas de cours de golf, reprenez depuis le début avec un grip neutre, puis un swing basique. Ça a du bon, de temps en temps, de retravailler les bases du golf.
Le grip neutre dans un swing simple donne l’assurance d’une balle rectiligne et d’un meilleur contrôle. Même Tiger Woods a fait évoluer son grip en quittant le grip fort de son enfance pour un grip plus standard. Il a utilisé une technique particulière pour que son corps enregistre les nouvelles sensations. Il s’amusait à tenir son club chez lui tous les soirs et passait de longues minutes le fer entre les mains.
Les autres type de grip s’utilisent plutôt en correction si le grip neutre ne fonctionne pas.
Enfin pour gagner en aisance dans le maintien du club dans les mains, l’utilisation de poignées plus grosses peut améliorer le grip. L’ajout d’un surgrip également offrira plus de confort à certains.
À vous de trouver les meilleures sensations et d’adopter le bon grip au golf.
La prise de grip s’intègre dans sa routine au golf
Le golf est l’art de savoir répéter et reproduire à la perfection son swing. Pour gagner en efficacité, il doit s’intégrer totalement dans votre schéma corporel grâce à ce que l’on appelle la routine. Celle-ci va permettre au corps d’enregistrer les sensations, de l’inscrire dans votre subconscient et d’obtenir les meilleurs coups à chaque fois.
La prise du club doit faire partie intégrante de votre routine. Elle peut s’effectuer juste avant la visée.
Certains professionnels saisissent leur club avant de prendre leurs repères quand d’autres posent le club au sol puis se saisissent de la poignée.
Pour ma part, je préfère positionner le club face à moi avec la tête de fer pointant vers le haut. C’est très facile à reproduire. Ensuite, je place mes mains en grip neutre. À l’adresse, j’ai la sensation d’avoir un bon positionnement de la semelle face à la balle blanche.
Pour conclure sur le grip au golf
Bien tenir son club de golf, avec un grip correct, corrigerait de nombreuses erreurs de trajectoire chez de nombreux golfeurs. C’est le point de départ pour positionner la face de club à la perfection.
Mais la prise de grip n’est qu’une étape s’insérant dans la routine à adopter par le golfeur avant de frapper sa balle.
Une routine efficace est reproductible à l’identique. Cela permet au corps d’enregistrer les sensations de maintien du club, la position à l’adresse et le mouvement à effectuer. Ainsi il intègre toutes ses informations. Il ne laisse pas l’esprit prendre le dessus lors de l’exécution du swing sur le parcours. Vous allez retrouver le plaisir de jouer au golf, de swinguer et de réussir vos coups de fers ou de drivers avec le grip adéquat.
Pas besoin de serrer trop fort le grip. Il suffit de sentir le poids du club lors de la prise et frapper les balles.
Alors, enchaînez les seaux de balles en ressentant le club dans vos mains. Déterminez à chaque coup une nouvelle cible.
Puis profitez d’une partie de golf avec des swings plus réguliers. Les parcours de golf ne vous résisteront plus.
Partagez dans les commentaires le grip vous utilisez. Est-il fort, faible ou neutre ? Possédez-vous un grip atypique qui fonctionne ? Avez-vous essayé de changer et quelles en étaient les conséquences sur votre jeu de golf ?
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